Tout propriétaire d’un immeuble urbain en Espagne, qu’il l’utilise lui-même ou non, est tenu de payer l’impôt sur le revenu des non-résidents, même s’il est laissé inoccupé.
Le paiement est obligatoire.
Bien que vous ne perceviez pas de revenu réel ou de loyer du bien, la loi présume un revenu.
L’impôt des non-résidents est payé à terme échu sur une base annuelle.
Cette taxe est calculée au prorata des jours où vous étiez propriétaire du bien pendant l’année d’accumulation.
Votre part dans la propriété est également prise en compte pour calculer l’impôt des non-résidents.
De nombreux non-résidents se demandent comment le bureau des impôts espagnol calcule l’impôt dû s’il n’y a en fait aucun revenu réel.
En termes généraux, la loi suppose un revenu de 1, 1% ou 2% de la valeur cadastrale (vous trouverez cela sur votre facture de taux). Le taux utilisé dépendra des révisions effectuées par la mairie.
Veuillez noter que la valeur cadastrale peut changer chaque année en fonction de la décision de la mairie où se trouve le bien ou de ce qui est indiqué dans la loi budgétaire nationale.
Vous êtes ensuite imposé à 19 % du montant obtenu si vous résidez dans l’UE, en Islande et en Norvège, et à 24 % pour les autres pays.
En tenant compte de tous ces faits, votre notaire sera en mesure de déterminer quelles sont les valeurs exactes qui doivent être appliquées.
Le formulaire 210 est le formulaire à soumettre pour l’impôt sur le revenu des non-résidents.
Le délai de paiement va du 1er Janvier au 31 Décembre de chaque année et l’impôt payé correspond à l’année civile précédente.
L’impôt sur le revenu fonctionne selon un système d’auto-évaluation. Le paiement doit être effectué directement auprès du bureau des impôts .
Il n’y a pas de possibilité de mettre en place une domiciliation pour le paiement de cette taxe.
Il incombe au propriétaire, par l’intermédiaire de son avocat, de remplir la déclaration fiscale et de l’apporter au Trésor public espagnol.